Project Description
L ‘Art de l’enfance!
Chaque tableau de Louise Naud nous raconte une histoire d’enfance. « Je veux que les gens qui accrochent mes tableaux dans leur demeure puissent avoir, le temps d’un regard, un retour dans les souvenirs de leur enfance et y retrouver ces moments féériques remplis de naïveté, de joie de vivre et de vitalité » de commenter l’artiste.
Troisième enfant de la famille, Louise a vécu une enfance des plus heureuses avec ses parents, une sœur et deux frères à Barraute, petit village d’Abitibi dans le nord-ouest du Québec où le soleil se lève sur des milliers de lacs et rivières, où des dizaines de chevalements miniers s’étirent dans le ciel pour extraire de riches minéraux de ces sols à saveur aurifère, où la forêt boréale s’embrase juste avant le crépuscule, où les aurores elles aussi boréales dansent sur un tapis d’étoiles, où il fait bon profiter de chaudes et longues journées d’été tout comme de rigoureux hivers… C’est donc de cet univers riche et coloré, de ces paysages immenses et de ces ambiances chaleureuses qui ont meublé l’enfance de Louise que proviennent bien des scènes qu’elle fait aujourd’hui revivre sous son pinceau.
Artiste autodidacte, toute jeune elle dessinait déjà des petits bonshommes et des petites bonnes femmes partout dans la maison et, même, un personnage d’au moins deux fois sa taille sur un mur intérieur du garage familial! À l’époque, sa mère doit la border au lit non pas avec son ourson de peluche mais avec sa boîte de crayons aux multiples couleurs. « Je me souviens, très jeune je m’endormais sous le regard de toutes ces couleurs et je m’imaginais tous ces petits bonshommes qui s’amusent et que j’allais dessiner le lendemain ».
Son talent imaginatif et son sens soigné des détails sont remarqués. À l’école secondaire de son village, c’est elle et une amie qui peignent la toile de fond de scène pour les spectacles annuels de fin d’année. Après l’école secondaire, Louise poursuit ses études au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, à Rouyn-Noranda, et c’est ensuite qu’elle délaisse sa passion et s’engage dans une nouvelle carrière au sein d’une compagnie de télécommunications en Abitibi.
C’est 15 années plus tard, lors d’une immersion anglaise à Toronto, qu’elle découvre les grandes galeries d’art canadiennes. « J’ai eu le plus grand coup de cœur de ma vie! »….s’exclame Louise. Elle passe tous ses week-ends et temps libre à visiter des galeries d’art dans divers quartiers de la ville et c’est alors que renaît cette passion créative et colorée qui a habité son enfance.
Au retour de Toronto, elle reprend contact avec cet univers et c’est finalement en 2001 qu’elle décide d’afficher ses couleurs en public pour la première fois lors d’une exposition pour la location d’œuvres d’art aux entreprises de Val-d’Or; ses œuvres sont sélectionnées les premières et c’est alors qu’elle réalise que les scènes d’enfance qui l’habitent et qu’elle rend sur canevas parlent au public, touchent les gens et les font sourire.
Depuis, de bouches à oreilles, d’expositions en expositions, son portefeuille de tableaux s’accroît des suites de multiples demandes qui lui sont soumises tantôt par des gens souhaitant faire revivre leur mémoire d’enfant, tantôt par contribution à des œuvres de charité, tantôt aux fins de cadeaux à des personnalités publiques de passage en région… En 2006 et 2007, Louise obtient le Prix du filon du Gala de l’entreprise de Val-d’Or et, en janvier 2008, ses toiles font leur entrée dans une prestigieuse galerie d’art du centre des affaires de Toronto. « Je peins en m’inspirant de sites, de lieux, de mémoires et de photos abitibiennes que je refais vibrer par le biais de personnages que je crée à ma façon… de commenter l’artiste. J’aime peindre les vieux quartiers comme celui de Bourlamaque, ancien quartier minier de ma région abitibienne où on retrouve ces petites maisons de bois rond et tous ces hangars dans les ruelles. Dans plusieurs des mes œuvres, je revois mes souvenirs d’enfance et je les raconte à ma manière avec des jeux et des scènes d’enfance. Bien sûr, je peux prendre des maisons de différents quartiers et y inventer une toute nouvelle scène où les enfants y tiennent la vedette!! ».
Pour Louise, peindre est un mode d’expression en soi et par lequel le monde de l’enfance constitue un véhicule d’expression riche et infini, un univers où toutes les aventures sont permises, où il est possible de faire revivre des moments joyeux, simples et débordant d’énergie.
L’univers de Louise Naud est un monde imaginaire où nos souvenirs d’enfance s’animent à nouveau…